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Fondation Adrienne et Pierre Sommer

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Nicolas Canteloup

avril 9, 2018 by Boris Albrecht

Nicolas Canteloup

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Le premier métier de Nicolas CANTELOUP est l’équitation qu’il pratique depuis son enfance, c’est manifestement aussi sa raison de vivre. Il évoque avec enthousiasme pour la Fondation Adrienne et Pierre SOMMER son expérience avec des personnes atteintes d’infirmité motrice cérébrale qu’il accueillait régulièrement dans le centre équestre dont il était responsable dans la région de Bordeaux. La Fondation a pu le rencontrer et évoquer avec lui cette expérience qui l’a fortement et durablement marqué.

Nicolas Canteloup : Les personnes accueillies, devenues invalides le plus souvent à la suite d’un accident venaient une fois par semaine accompagnées de leurs éducateurs.

La plupart étaient en fauteuil, j’intervenais pendant ces séances, comme moniteur d’équitation pour assurer la sécurité des cavaliers et non comme éducateur. Les séances se passaient, bien sûr, tout tranquillement, avec les «pompons » du club, c’est à dire les chevaux les plus dociles.

Et, dans ces conditions singulières les personnes les plus invalides changent de statut.

Se retrouver sur un cheval, lorsque l’on est d’ordinaire dans un fauteuil, permet tout à coup de prendre de la hauteur, le corps n’est plus une entrave, on se déplace et en fonction du handicap, certains pouvaient même diriger leur monture. J’ai réalisé que c’était psychologiquement important pour eux, pour l’image qu’ils ont d’eux même et le renforcement de la confiance en leurs capacités.

Les cavaliers infirmes se retrouvent dans une situation inhabituelle, c’est à dire, obligés de contrôler leur corps afin de maintenir l’équilibre et la direction du cheval.

Il est aussi évident que le contact physique avec le cheval, leur apporte un réconfort, une chaleur que j’ai pu déceler dans l’impatience manifestée avant les séances.

Sur le plan physique, mécanique, l’apport de l’équitation se manifeste par la décontraction que nécessite la posture même du cavalier (genoux desserrés) qui induit le relâchement et l’ouverture, jugés bénéfiques par les médecins.

Le cavalier sollicite également les muscles du dos qui ne sont pas ou peu sollicités par les personnes en fauteuil.

J’ajoute et cela concerne tout aussi bien les cavaliers valides, que l’équitation implique de la concentration, pour assurer sa sécurité et donner les bonnes directives à son cheval.

Comme l’animal ne réagit pas forcément à l’ordre immédiat, il est nécessaire de s’adapter, de le comprendre et de s’y reprendre à plusieurs, fois, en dehors de toute notion de compétition.

Je sais que l’accueil de cavaliers handicapés moteurs cérébraux est difficile à développer dans les centres équestres classiques et je me rappelle que certains moniteurs n’étaient pas très à l’aise avec ces personnes invalides et pour cause, la plupart n’ayant jamais été formés à cette prise en charge.

Il faut, à mon sens, pour que ces initiatives se développent, que les centres équestres dédiés à l’accueil des personnes invalides moteurs cérébrales, soient dotés de moniteurs et d’éducateurs formés spécifiquement et d’appareils adaptés, notamment de palans, de leviers facilitant la montée sur le cheval.

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Guy Gilbert

avril 9, 2018 by Boris Albrecht

Guy Gilbert

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“Le deuil du chien”

Je me souviens de Christian. Quand son chien, compagnon de tous ses instants, a disparu, il a vécu huit jours d’angoisse. C’est moi qui ai retrouvé le cadavre de l’animal et qui lui ai appris la nouvelle. Fou de douleur, il a couru vers la dépouille à demi dévorée par les vers. Il l’a étreinte longuement. Puis sa colère a éclaté.

Il aurait massacré celui qui aurait osé faire la moindre réflexion malheureuse.

Il est parti le lendemain avec ce seul commentaire : « Je suis mort depuis hier. » Sa délinquance qu’on avait réussi à stopper a pris, dès son retour à Paris, une rare ampleur. Je l’ai suivi régulièrement en prison. À chaque parloir, il me reparlait de son chien. Par la suite, Christian a réussi à refaire son nid et a trouvé une vie harmonieuse. »

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Anny Duperey

avril 9, 2018 by Boris Albrecht

Anny Duperey

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“J’aime les animaux d’un amour raisonnable”

Quel rôle les animaux jouent-ils dans votre vie personnelle et professionnelle ?

Cela va peut-être vous paraître étrange mais j’ai envie de vous répondre que rien ne remplace le contact avec ses semblables…et les animaux – surtout les mammifères – font partie de nos semblables, en tant qu’êtres de chair, de sang et de sensibilité.  Ils sont parfois d’une si grande proximité avec nous qu’ils peuvent être considérés comme des individus, des « personnes animales » en quelque sorte.  Les chats sont la démonstration même de cette proximité, de l’intelligence intuitive qui les guide dans leur relation avec nous.

Lorsque j’ai écrit « Le Voile noir », un retour sur le drame qui a marqué mon enfance et que j’ai longtemps gardé effacé de ma mémoire (NDLR : la mort accidentelle de ses parents alors qu’elle avait 8 ans), je n’aurais sans doute pas pu venir à bout de ce travail si je n’avais pas été seule avec ma chatte. Je n’aurais pas supporté l’expression de la compassion d’une autre personne, la chatte m’a apporté sa présence réconfortante, son contact apaisant…

Cette chatte a-t-elle joué un rôle de médiation avec votre passé ?

on, je crois qu’il ne faut pas imaginer des apports magiques dans nos relations aux animaux : contentons-nous de constater qu’ils nous réconcilient avec le présent… c’est déjà beaucoup !

Je déteste l’excès dont on qualifie nos sentiments vis-à-vis des bêtes : on me dit souvent : « Vous adorez les animaux, vous êtes dingue des chats »… Non, je les aime, c’est certain mais je les aime d’un amour raisonnable. Je sais tout ce que nous pouvons nous apporter mutuellement, sans perdre le sens commun.

Plus raisonnable encore doit être votre amour pour les poules auxquelles vous avez pourtant consacré une large place dans votre dernier livre, « Le Poil et la plume » (*). Quel lien affectif faites-vous entre les chats et les poules ?

D’abord, j’ai été élevée avec des poules dans la ferme de mes grands-parents et je les ai vraiment redécouvertes plus tard, chez moi dans la Creuse. Ce sont des bêtes attachantes, très facilement domesticables, mais que l’on prend pour tellement stupides qu’on les traite souvent comme de la viande avant même de les avoir tuées.

Des scientifiques anglais ont pourtant découvert que, non seulement une poule souffrait lorsqu’elle était encagée, mais qu’elle souffrait davantage encore lorsqu’elle voyait l’une de ses congénères subir le même sort. On imagine ce qu’endurent ces malheureuses dans un élevage industriel. Tous les animaux ont droit à être traités avec respect, ne serait-ce que pour ce qu’ils nous apportent.

(*) « Le Poil et la Plume », paru en 2011 et édité au Seuil

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