Description

Résumé de l’article

1989

Evaluation d’un programme associant l’animal domestique en prison – Le projet PAL (People, Animals, Love) à Lorton

Abstract traduit :

Nous avons étudié un programme qui permet à certains prisonniers sélectionnés de garder avec eux un animal de compagnie. Nous avons observé les effets physiologiques et comportementaux liés à ces contacts, puis, rétrospectivement, nous avons examiné les influences que la possession d’un animal de compagnie pouvait avoir sur la fréquence et le degré de transgression des règles de discipline par les détenus. D’une part, la présence de l’animal n’affecte pas le débit de la pression sanguine lorsque que nous parlons avec les détenus. Si bien que la pression sanguine fut toujours moins élevée pendant une interaction avec l’animal que pendant une conversation avec les participants de l’expérience. D’autre part, le fait de posséder un animal de compagnie a une incidence, qui reste faible, sur le nombre de transgressions des règles de discipline, mais pas sur leur gravité. Nous concluons que ce programme associant l’animal domestique en prison est producteur de moment de détente pour les prisonniers, mais n’a qu’un faible et difficilement repérable effet sur les comportements antisociaux tels que les définit le personnel de la prison.

Observations

Cf Rapport Modys pour la Fondation Sommer

Consultation sur place, Centre Documentation