Sam B. ROSS
Sam B. ROSS : 83 ans de chien en chien
« Mes parents avaient un fox. Vint ensuite Lassie, un terrier écossais qui me visitait dans ma pension. En son absence, j’avais le terrier à poil dur du principal. Rien de plus réconfortant qu’un chien lorsqu’on est le cadet de la classe. Durant un voyage en Europe, mes parents me confièrent à une école suisse. Je m’y entichais de Poochy, le fox du directeur. Il ignorait l’anglais, je lui parlais donc français – un excellent moteur. A l’université, j’adoptai un ratier. En 1947, mon père m’acheta Green Chimneys. J’y pris un collie. On m’offrit alors un setter. En 1954, Myra et moi reçûmes un boxer en cadeau de mariage. Deux autres suivirent, et un lévrier afghan. Réputé végétarien, il nettoyait le barbecue d’un coup de langue. Des labradors, un danois, un terrier écossais, un cairn terrier et enfin Spike, notre poméranien. Il ne me quitte pas : c’est mon partenaire. Les chiens remplissent tous une fonction à Green Chimneys. Depuis vingt ans, certains sont éduqués à soulager des handicaps. Même ceux du personnel doivent se rendre utiles. »