Recherche
La Fondation finance des thèses de doctorants et initie des travaux de recherche sur la médiation animale.
Soutien aux futurs chercheurs : l’exigence de qualité
Les travaux soutenus par la Fondation requiert un haut niveau d’exigence. Ci-dessous, la liste des doctorants en cours et celle de leurs brillants prédécesseurs.
Céline Barrier, Sciences de l’éducation, Le climat social dans les classes d’Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique (ITEP), impact d’un animal médiateur sur les apprentissages d’une classe, effets sur la professionnalisation des acteurs
Les pratiques innovantes qui tendent à montrer les effets apaisants de l’animal sont nombreuses et suscitent un important engouement auprès des enseignants. Céline Barrier a entrepris de confronter cette démarche à des données scientifiques permettant de justifier l’introduction du chien dans leur pratique professionnelle. Après avoir mené une réflexion sur l’éthique de sa recherche, elle a élaboré une démarche visant à conforter l’hypothèse selon laquelle l’introduction d’un animal médiateur a un effet sur le climat social d’une classe d’ITEP en faisant diminuer le nombre de comportements perturbateurs.
Amélie Catala, Ethologie, Caractérisation et modalités d’entrainement de chiens d’assistance pour l’aide aux personnes épileptiques
La thèse s’articule sur trois axes inscrits dans un agenda courant jusqu’à la fin de l’année 2019 : caractérisation de l’épilepsie (principalement la phase pré-ictale), caractérisation du chien, des modalités utilisées et de son impact sur la vie des personnes épileptiques, et enfin capacités cognitives requises avec un point sur le chien et l’entrainement adéquat.
L’été 2018 devrait permettre de tester les modalités utilisables pour alerter les crises (visuel, olfaction…) sur la base des résultats précédemment obtenus. En parallèle de la première remise des Handi’Chiens pour l’épilepsie (décembre 2017), un suivi sera effectué jusqu’au six derniers mois précédant la fin de la thèse.
Christopher Valente, Psychologie, Nouvelles pratiques de médiation en milieu pénitentiaire, analyse des processus de désistance dans la (re)construction psychosociale
Parallèlement à l’émergence progressive de la médiation animale dans le champ pénitentiaire, Christophe Valente s’est attelé à l’analyse de témoignages écrits (notes de programmes, ateliers d’écriture, lettres de remerciements) et oraux (entretiens semi-directif) de personnes détenues et professionnels ayant participé à un programme de médiation équine. Suite à cette phase préliminaire exploratoire, la phase expérimentale du projet doctoral consiste en l’évaluation longitudinale de programmes équins, à leur entrée et à leur sortie, chez un groupe de personnes détenues et de professionnels y participant. Il s’agit d’évaluer les effets de ces programmes à un moment T, mais également d’appréhender si l’environnement pénitentiaire peut ou non, par la suite, s’emparer de ces effets pour les potentialiser et consolider une dynamique de changement.
Les prédécesseurs
est une consultante dont les travaux sont internationalement reconnus dans le secteur de la médiation animale. Elle est l’auteure d’une thèse qui a marqué une étape importante dans la reconnaissance des pratiques de médiation équine en France. Jessie Ansorge-Jeunier est régulièrement consultée par la Fondation pour la réalisation d’études.
est maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris 13/Nord. Il s’intéresse plus particulièrement à la problématique des personnes en situation d’exclusion sociale accompagnées de chiens à laquelle il a consacré sa thèse.
(aujourd’hui Maître de conférences au Laboratoire d’éthologie animale et humaine de l’université Rennes 1, Unité Mixte de Recherche (UMR) CNRS / Université de Rennes) pour ses travaux autour du diagnostic précoce dans l’autisme et les possibilités de prise en charge via les liens avec les animaux.
est l’auteur d’une thèse de doctorat en Droit et Management des structures sanitaire et sociales (« Etat des lieux de la médiation animale dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes en France : de la théorie vers la conception d’un cahier des charges). IL est directeur d’EHPAD et pionnier de la médiation animale en établissement d’accueil pour personnes âgées. Avec le soutien de la Fondation, il a conduit, en 2005 puis 2010, deux enquêtes permettant de connaître la réalité de la présence animale en maison de retraite.
est sociologue, chercheur au laboratoire Environnement Ville Société (UMR 5600), et au Centre Max Weber (UMR 5283). Son travail s’inscrit dans le cadre d’une sociologie des relations humains/animaux, objet de la thèse qu’il a présentée sous le titre : « Panser avec les animaux. Sociologie du soin par le contact animalier ».
est vétérinaire et éducateur canin. A partir de sa thèse en sciences humaine et de l’éducation (Université d’Angers et de Sherbrooke) : « Élaboration et évaluation d’une méthode d’évaluation écologique des difficultés d’ajustement du chien dans sa relation avec son environnement » elle a développé de nombreux programmes de formation, dont un « programme de conduite accompagnée du chien en médiation animale » (évaluation des chiens destinés à la médiation animale, formation des professionnels) et un « programme socio-éducatif, le chien, compagnon pour l’insertion » (accompagnement des personnes SDF accompagnées de chien).